Quels sont mes droits si j'attrape une infection urinaire nosocomiale à l'hôpital?
19.04.2022
Les infections urinaires représentent la majorité des infections nosocomiales contractées dans un établissement de soins à l’occasion d’une prise en charge.
La plupart des infections urinaires sont endogènes. L’origine des bactéries provient du patient lui-même, norament à l'occasion de la pose d'une sonde urinaire.
Mais elle peut aussi être d’origine exogène lorsque le germe provient de l’extérieur : le personnel hospitalier, un autre malade, les instrument de travail, ou même la contamination de l’environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation…).
L’apparition d’une infection urinaire peut être favorisée par la situation médicale du patient, notamment sa fragilité ou la réalisation d’actes invasifs.
En médecine, le risque 0 n’existe pas. Les établissements de soins ont des protocoles stricts pour tenter de limiter ce risque. Malheureusement, cela n’est pas toujours suffisant.
La loi Kouchner du 2 mars 2002 a organisé un système d’indemnisation pour risque au titre de la solidarité nationale. C’est la réalisation du risque qui entrainera l’indemnisation et le patrie,tv n'aura pas à prouver une faute de l'hôpital.
Le patient contaminé sera indemnisé par l’assureur de l’hôpital ou, dans les cas les plus graves (taux d’AIPP est supérieur à 25 %.), par l’ONIAM, après une expertise médicale. Le patient devra se faire assister par un Avocat et/ou un médecin Conseil lors des opérations d’expertise afin de faire aboutir son dossier d’indemnisation.
Certes, la loi facilite l'indemnisation des patients, mais les dossiers sont longs et souvent discutés. Votre avocat spécialisé vous assistera à toutes les étapes de la procédure, de la demande du dossier médical au complet règlement de l'indemnisation.