Les braconniers du droit desservent les victimes d'accidents de la route
Seul un professionnel du droit ou relevant d’une profession assimilée est autorisé à exercer l’activité rémunérée d’assistance à la victime d’un accident de la circulation, y compris pendant la phase préalable non contentieuse.
La loi oblige l'assureur à aller au-devant des réclamations des victimes. L'assureur doit proposer à la victime ou à ses héritiers, une indemnisation de ses atteintes corporelles, dans les 8 mois de l'accident.
Pendant cette phase amiable obligatoire, la victime est trop souvent dirigée vers des pseudos associations de victimes ou des "conseils" qui ne sont ni avocats, ni professionnels du droit. Ils leur proposent une aide pour monter leur dossier et pour négocier le montant de l'indemnisation.
Cette prestation est payante et la victime de l'accident de la route paie un honoraire fixe ou au pourcentage.
La Cour de Cassation tente de mettre un frein à cette pratique très contestable et interdite dans son arrêt du 25 septembre 2019.
On ne le dira jamais assez : seuls les professionnels du droit et notamment les Avocats spécialisés ont le droit et la compétence pour assurer la meilleure défense des intérêts de la victime d'un accident de la route.