Le 14 novembre 2024, la Cour de cassation a rendu un arrêt  précisant les contours du préjudice spécifique de contamination dans le cadre des victimes du VIH et VHC contracté par voie transfusionnelle des produits sanguins ou dérivés du sang.

Le décès tragique d’un être cher constitue une épreuve bouleversante, aux conséquences souvent lourdes, non seulement sur le plan émotionnel, mais aussi psychologique. Dans le cadre d’un préjudice par ricochet, la jurisprudence française reconnaît depuis longtemps l’indemnisation des dommages subis par les proches d’une victime directe